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            Dans le cadre d’une interview accordé à Fox News le 15 mars 2017, Donald Trump disait « Sans Twitter, je ne serais probablement pas là. J’ai près de cent millions d’abonnés sur Facebook, Twitter et Instagram. J’ai mon propre média. Je n’ai pas besoin de m’en remettre aux faux médias. » 

 Internet devient progressivement l’un des moyens de communication les plus importants, plus particulièrement par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Internet représente une évolution technologique. À l’heure actuelle, les chiffres sont clairs : en 2021, 93 % des ménages disposent d’un accès à Internet en France.  La communication sur les réseaux sociaux apparaît comme un moyen d'expression dénué de contrôle sur les paroles. Aussi simple soit-il, il n’en est pas moindre le nombre de mensonges possible. La France comptait environ 50 millions d’utilisateurs actifs sur les réseaux sociaux pour l’année 2021. Les Français passent ainsi en moyenne 1 h 45 en moyenne quotidiennement, 54 % de la population mondiale utilise les réseaux sociaux et environ 40 % des Français en font usage pour s’informer. Certaines plateformes multiplient les mesures afin de limiter la diffusion de fausses informations, d’autres peuvent sembler encore un peu trop “laxistes” à l’égard des contenus politiques.

L’exemple de la politique américaine pourrait parfaitement illustrer l’intégralité de cet article. Les réseaux sociaux et la participation d’Internet dans les différentes campagnes électorales jouent un rôle considérable dans les campagnes présidentielles américaines. Or, beaucoup de “fake news” sont quotidiennement postées sur Facebook, Twitter, Instagram et tant d’autres… Alors est-il réellement temps de suivre le même chemin que les Américains ?

En France, la campagne officielle pour l’élection présidentielle en 2022 a débuté en partie sur des réseaux sociaux et plus particulièrement sur Twitter. Les politiques sont de plus en plus à s’ouvrir aux réseaux sociaux, que ce soit Marine Le Pen sur Tik Tok, Emmanuel Macron sur YouTube… Les réseaux sociaux prennent de l’importance, et regroupent un partage de discours et de programmes politiques auxquels presque l’ensemble de la population peut accéder. Or, l'accès à l'information peut être inégalitaire. Toutes les personnes n'ont pas nécessairement accès à une information similaire en termes de contenu. Cela peut être le cas des personnes âgées par exemple, qui n’ont pas forcément accès à ces discours. En outre, il est nécessaire de soulever un problème central : l’abstentionnisme lors des élections, ainsi, les réseaux sociaux apparaissent comme une véritable lutte contre le fort taux d'abstention.
Les campagnes électorales disposent d’un socle numérique qui ne date pas d’hier, mais qui s’intensifie au fil des campagnes électorales. Aussi, en France, le vote électronique fait face à un vif débat. Faut-il pouvoir voter sur Internet pour toutes les élections ? Bien que beaucoup d’essais ont été infructueux, que ce soit en Inde, au Canada, et nous en passons. Des piratages informatiques, des problèmes de confidentialité… un grand nombre de problématiques peuvent être relevées à cet effet. 

Dans cette optique, il sera traité dans un premier temps, les nouveaux moyens de communication de l’information, des programmes électoraux, de vote, comme influences des campagnes électorales. Il semble ainsi nécessaire de déterminer si le numérique représente finalement un obstacle où un véritable essor électoral. De plus, ce phénomène sera dans un second temps mis en exergue au prisme de la présidentielle de l’année 2022.

INTERNET, UN NOUVEL OUTIL DE COMMUNICATION

 

Internet ouvre un véritable débat sur l’utilisation dans les campagnes électorales, que ce soient par le biais des réseaux sociaux, des médias ou même le vote par voie électronique. Ainsi, il semble bon de se demander si le numérique représente un obstacle ou le moyen d’un essor électoral. 

Les nouveaux moyens de communication par l’intermédiaire d’Internet : réseaux sociaux, médias, votes électroniques ?

À l’occasion de la campagne électorale française, les réseaux sociaux et tout particulièrement leurs influences ont pu être mis en exergue. Dès lors, ces plateformes devenues des outils de communication incontournables ont été à l’origine de nombreuses interrogations. Notamment, des questionnements portant sur leurs rôles dans la transmission de l’information et dans le processus de politisation.

Dans le cadre d’un contexte de dématérialisation de notre environnement, se pose donc la question de la mise en place du vote électronique. En effet, le vote électronique repose sur l’utilisation des technologies de l’informatique et des télécommunications afin de comptabiliser les suffrages électoraux. Cette méthode possède de nombreux atouts, dont celui de comptabiliser de façon quasi immédiate et automatique l’ensemble des suffrages. Ainsi, le vote électronique permet de réaliser un gain de temps et une réduction des coûts considérable lors des étapes de la campagne. En outre, cette méthode permet de faciliter le vote en le rendant plus accessible. De cette manière, le vote permettrait de renforcer la participation électorale qui ne cesse de décroître au fil des élections. Afin d’illustrer ce propos, il paraît nécessaire d’évoquer le taux d’abstention aux dernières élections présidentielles françaises qui avoisine les 26,31 % au premier tour contre 22,23 % d’abstention lors des élections présidentielles de 2017.

Par conséquent, le vote électronique pourrait potentiellement constituer une solution comme une solution à ce phénomène. Néanmoins, il apparaît limité, et cela, pour plusieurs raisons.

D’une part, en raison du fait que le vote électronique suppose l’utilisation de systèmes informatiques fiables et certifiés. D’autre part, l’exploitation de ces systèmes rend nécessaires la sécurisation et la transparence de la procédure d’audit. En ce sens, selon le professeur Jean Didier Graton, il faudrait que les suffrages récoltés et la procédure par laquelle ils sont recueillis soient clairement accessibles. Or, dans les faits, la procédure de recueil des suffrages dépend d’une ingénierie qui agit dans l’ombre à l’écart du regard du citoyen. Par conséquent, le citoyen qui se trouve à distance de ce processus, qui lui paraît obscur, peut commencer à douter de la véracité des informations transmises. Il en découle, un phénomène de déficit de confiance vis-à-vis des institutions qui peut dériver vers l’affirmation d’une théorie du complot, ou une révélation des votes censés être confidentiels. 

En outre, certaines défaillances ont pu être mises en avant par de nombreux chercheurs. Dont le chercheur Hari Prasad qui après avoir dévoilé un rapport démontrant la faiblesse des machines de vote électronique indienne s’est vu emprisonné.

De la même manière, en France, le déploiement de machines électroniques de vote a été considérablement freiné. Paradoxalement, plus de 1,3 million d’électeurs ont utilisé des ordinateurs de vote aux dernières élections européennes en France. En effet, le Conseil de l'Europe adopte une position incitatrice par le biais de sa recommandation en 2009. Sachant, que parfois le vote électronique apparaît comme obligatoire dans certains milieux professionnels. Cela est le cas dans le cadre des élections au conseil de l’ordre des infirmières, cette « démocratie électronique » reste au cœur de nombreux débats. Ces derniers subsistent quelques barrières comme la sauvegarde de la confidentialité du vote et la préservation de l’anonymat. Ce qui relance la réflexion autour de l’existence d’un vote public et d’un vote secret. En effet, il faut que la preuve du vote soit irréfutable sans pour autant que l’identité du votant soit déclinée, ce qui pourrait être difficilement conciliable. En témoigne, d’ailleurs, l’échec de la mise en place du vote électronique au Canada qui a fait l’objet de piratage de données. Pour autant, quelques méthodes ont été établies afin de favoriser le développement du vote électronique. En ce sens, la création d’une identité numérique en est une illustration concrète. D’ailleurs, l’identité numérique est la pierre angulaire du système de vote en Estonie. Ainsi, depuis 2002, les Estoniens disposent tous d’une carte d’identité cryptée leur permettant de voter en ligne, de remplir leur déclaration de revenus. Cependant, le vote électronique demeure controversé.

En somme, le langage créé aujourd’hui par la société numérique, et plus particulièrement le vote électronique qui en résulte, rappelle à quel point les innovations technologiques, linguistiques et politiques sont interdépendantes et influentes. 

Le numérique : obstacle ou essor électoral ?

 

     Utilisé par 56,7 % de la population mondiale, Internet est aujourd’hui un outil du quotidien pour 83,3 % des Français. Cette utilisation massive du réseau informatique ne passe donc pas inaperçue aux yeux du gouvernement et des différents politiques qui le composent. Ces derniers affirment alors leur présence sur Internet, via des blogs, les réseaux sociaux ou des sites officiels, en faisant une utilisation bénéfique pour leur campagne électorale. Mais cela peut parfois avoir des effets et des impacts néfastes sur les utilisateurs d’Internet.
 

      La politique perdant de son prestige et de son importance aux yeux des individus à une époque où Internet fait partie intégrante de la vie de chacun, nous pouvons observer depuis plusieurs années la présence de plus en plus marquée des personnalités politiques sur les différentes plateformes de mise en réseau que propose Internet. À titre d’exemple, le chef de l’État est représenté sur Internet par le site officiel de l’Élysée, qui possède aussi une page Facebook, Twitter, Instagram et YouTube. On pourrait expliquer cette représentativité par le fait qu'Internet « démystifie » le pouvoir politique qui se montre plus accessible en communiquant sur des plateformes ouvertes à tous. Aujourd’hui, les politiques voient avec Internet un outil leur permettant de développer leur Politique de communication. En cela, on retrouve nombre de personnages politiques français connus du grand public tels que : Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour ou encore Valérie Pécresse.
Toutes présentent lors des dernières élections présidentielles, ces personnalités ont utilisé la visibilité qu’offre Internet pour se faire connaître à un public nouveau en apparaissant par exemple sur les réseaux sociaux d’influenceur tel que Hugodécrypte (youtubeurs spécialisés dans l’actualité) ou encore Magalie Berdah (agente de personnalité de téléréalité connue pour ses vidéos YouTube « immersion à la présidentielle »). 

Cependant, d’autres personnalités politiques vont, pour se faire connaître, eux ou leurs idées, utiliser les réseaux sociaux à l’image de Jean-Baptiste Djebarri, ancien ministre des Transports, qui utilisait les « TRENDS » Tik Tok pour faire valoir les politiques du gouvernement en matière de transport.
En parallèle de cela, l'accélération des capacités de transmission de l’information permise par Internet est exploitée par les politiques afin de faire valoir leurs idées et rebondir rapidement sur l'actualité. Ainsi, beaucoup d’individus politiques partagent leur point de vue presque instantanément sur Tik Tok à l’instar du député du Nord David Giraud ou encore le député NUPES Damien Maudet au sujet du 49-3 déclenché par le gouvernement le 20 octobre 2022 ou de l’amendement pour le retour sur l'impôt sur la fortune le 17 octobre 2022.

Cependant, cette rapidité et cette visibilité, offerte par Internet, peuvent aussi mener à des conséquences néfastes.
Il suffit de se pencher sur les actualités récentes en France pour observer les dérives de l'utilisation d’Internet par les politiques avec l’exemple de l’affaire Lola. Depuis la déclaration des faits concernant cette affaire judiciaire, des personnalités politiques telles que Marine Le Pen ou Éric Zemmour sont vilipendés pour avoir fait un usage politique du cas du meurtre de Lola pour faire résonner leurs idées politiques sur les plateaux télévisés, à la radio, mais aussi sur les réseaux sociaux. Les parents de la jeune fille ont donc demandé d’arrêter d’utiliser “le nom et l’image de leur enfant à des fins politiques”.
On voit donc à travers cette affaire qu’Internet considéré comme un lieu sans frontière devient donc facilement le terrain des abus et dérives : protéger par leur écran qui leur sert de bouclier, les politiques peuvent librement exprimer leurs idées et pensées. Leur influence est très asymétrique sur les individus. En effet,  même si 85 % des Français utilisent Internet, seulement 35 % d’entre eux sont actifs en politique et donc moins facilement influençables. Face à ces résultats, on peut aussi relever le fait que sur Internet, les opinions débattues ne sont donc pas le reflet exact de toute la population française.

2022, L'ANNÉE DE LA « PRÉSIDENTIELLE NUMÉRIQUE »

 

La présidentielle 2022 a été une campagne quasiment 100 % connectée, cet outil est-il le meilleur moyen d’atteindre les jeunes adultes qui le plus souvent ne sont pas familier avec le fonctionnement de la politique ou ne s’informent que par le biais des réseaux sociaux ? En ce sens, il paraît essentiel d’aborder en détail le ressenti des citoyens face à l’avancée d’Internet à l’intérieur même des campagnes électorales, en procédant à un zoom sur la campagne électorale d’Emmanuel Macron. 

 

La politique sur Internet et son incertitude : le ressenti des citoyens

Les dernières élections présidentielles interviennent durant une période de crise sanitaire, les réseaux sociaux ont donc été privilégiés pour la campagne de nombreux candidats. Face aux divers discours sur les dangers que représentent ceux-ci pour les citoyens, ils sont tout de même amenés à en consommer davantage. L’utilisation, par les candidats à l’élection présidentielle, des plateformes en ligne est un fait. La plupart des candidats disposent d’un compte Facebook, Instagram, Twitter, et même pour certains d’entre eux, comme le président de la République, Emmanuel Macron ou encore Monsieur Jean-Luc Mélenchon, d’un compte TikTok. Les candidats utilisant ces nouveaux supports délaissent de plus en plus les médias traditionnels tels que la télévision ou la radio. Mais alors, que pensent les citoyens de la politique sur les réseaux sociaux ?

Les réseaux sociaux modifient la manière dont les électeurs suivent la campagne. Pour certains, la mobilisation en ligne est incontournable. Les partisans actifs des candidats voient dans les réseaux l’opportunité de pouvoir relayer plus rapidement les informations, les argumentaires ou vidéos de leurs candidats. Pour eux, Internet est la meilleure façon de prendre part aux activités de la campagne électorale.

Cette campagne connectée est aussi le meilleur moyen d’atteindre les jeunes adultes qui le plus souvent sont moins familier avec le fonctionnement politique ou ne s’informent que par le biais des réseaux sociaux. Les candidats l’ont bien compris. À travers de courtes vidéos ou de posts sur leur page respective, ils expliquent leur programme en s’adressant directement aux jeunes électeurs. Par exemple, nombreux sont les partis politiques qui diffusent sur leurs réseaux, les passages médiatiques de leur candidat. Certains le font même sur un ton humoristique pour saisir l’intérêt des plus jeunes. Pour la génération Z, Internet est le meilleur moyen de prendre part à la politique.

Cependant, des catégories de personnes sont difficilement atteignables via les réseaux sociaux. Notamment les individus n’ayant pas accès à ce nouveau mode de communication ou tout simplement ceux pour qui l’utilisation des réseaux est difficile. Par exemple, chez les personnes âgées, l’incertitude face à la politique sur Internet est grande. En effet, une partie d’entre eux rencontre des difficultés d’utilisation, sont réfractaires ou ne disposent pas d’une connexion Internet. Ils peuvent alors se sentir mis au ban par les campagnes des candidats.

De plus, une partie de la population se questionne sur la collecte des données personnelles. Tout propos ou message est susceptible d’être enregistré et analysé à des fins commerciales et/ou politiques. Cette méthode pourrait altérer la liberté d’expression de chacun et porter atteinte aux échanges d’opinions entre les futurs électeurs. En effet, sur les réseaux sociaux, les partis politiques peuvent collecter des données personnelles pouvant provenir de sondages politiques ou de médias sociaux afin d’évaluer et de comprendre les préférences politiques de chaque individu. Tout cela dans le but d’une publicité ciblée. Le problème de ces pratiques réside dans la possible violation des données personnelles.

Les futurs votants ne prêtent pas toujours attention aux informations qu’ils relayent. En période électorale, les « fakes news » sont très souvent diffusées dans le but de discréditer les candidats auprès de l’opinion publique. Bien que la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse réprime en son article 27 la publication ou diffusion de fausses nouvelles, lors de la campagne ces fausses informations existent bel et bien. Le gouvernement français a estimé que les « fakes news » représentaient une menace du fait de leur capacité à influencer l’opinion des citoyens. Ce problème de fausse information constitue alors une grande réticence à l’égard des médias sociaux.

Internet représente un lieu d’expression et de pluralité. Il est possible, pour les candidats, d’interagir directement avec le public ciblé. Les citoyens peuvent alors exprimer rapidement leurs opinions. Néanmoins, la politique sur Internet peut parfois être contraignante, créant des incertitudes chez certains électeurs.

L’utilisation des plateformes numériques : la campagne d’Emmanuel Macron

Ces dernières décennies, toute personne a pu constater la montée en puissance d’Internet. Ce développement a entraîné des conséquences importantes en ce qui concerne les droits fondamentaux centraux des sociétés démocratiques. Les droits à la liberté d’information, d’expression, d’information, d’opinion sont spécifiquement touchés. Au travers de cette expansion, quiconque a pu être confronté à la forte transmission des informations sur Internet ; en quelques heures, une simple information peut être “virale”. C’est dans l’objectif de voir une mobilisation importante, et dans le but de toucher les jeunes de plus près (qui sont souvent désintéressés par la politique) qu’Internet s’est vu de plus en plus politisé durant les élections politiques.

Internet s’est donc vu devenir un outil incontournable de la communication, dont les politiques se sont fortement servis durant les élections présidentielles, et notamment pour l'élection 2022.

Prenons le cas de la campagne électorale 2022 d'Emmanuel Macron. Après avoir annoncé sa candidature, le candidat avait sorti une vidéo de campagne, dans laquelle il annonçait une minisérie qui serait diffusée chaque vendredi à 18 h sur les réseaux sociaux. Une mini série digne de Netflix. Cette campagne sur les réseaux a été réalisée dans le but que le candidat puisse “capter l’attention d’un public jeune qui pourrait le trouver sympathique” comme Philippe Moreau-Chevrolet l’affirme.

Pour séduire les plus jeunes, Emmanuel Macron a fait l’usage d’une nouvelle plateforme : Youtube. En effet, le candidat avait lancé un défi aux Youtubeurs “McFly et Carlito” qui consistait à rappeler les gestes barrières dans une de leur vidéo. Si cette vidéo parvenait à atteindre les 10 millions de vues, les Youtubeurs se voyaient offrir la possibilité de tourner à l’Élysée avec le président. Une fois de plus, Internet a prouvé sa force est le seuil a été atteint. La vidéo a été tournée, et a atteint plus de 14 millions de vues, ce qui a donc permis à Emmanuel Macron d'accroître fortement son audience.

Le candidat avait déjà prouvé son envie d’utiliser les plateformes numériques, notamment en 2019 avec une autre plateforme, Twitch. Plateforme de “live”, dont les principaux utilisateurs sont les plus jeunes, sur laquelle Emmanuel Macron avait réalisé une interview.

Le président n’a pas été le seul à avoir manié les outils numériques. C’est le cas pour Jean-Luc Mélenchon notamment, fortement présent sur Tik-Tok durant la campagne. Présence qui a fonctionné auprès des jeunes. Puisque selon l’analyse sociologique réalisée par l’institut Harris Interactive 34,8 % des jeunes entre 18 et 24 ans ont voté pour Jean-Luc Mélenchon, contre 24,3 % pour Emmanuel Macron lors du premier tour.

L’utilisation d’Internet peut apparaître comme un moyen de diffusion d’informations qui peut pousser les utilisateurs à devenir des citoyens éclairés. Cette communication Internet a pu heurter les partisans d’un militantisme traditionnel, voire contribuer aux “fakes news”. 

 

Auteurs : Léna CANARD, Axelle GUILLAMET, Maureen KOCH, Océane SAVINE, Roseline SERRA.

BIBLIOGRAPHIE

Revues :  

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RUEFF Julien, « Penser politiquement les activités politiques en ligne », in Réseaux, 2017/4, n°204, p.161 - 193.

Webographie :

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CONSEIL CONSTITUTIONNEL, « Les effets des réseaux sociaux dans les campagnes électorales américaines », in Conseil Constitutionnel [en ligne], https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/les-effets-des-reseaux-sociaux-dans-les-campagnes-electorales-americaines  (consulté le 18/10/2022)

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RADIO FRANCE, « 2022, une présidentielle sur les réseaux sociaux », in Radiofrance  [en ligne], https://www.radiofrance.fr/dossiers/2022-une-presidentielle-sur-les-reseaux-sociaux (consulté le 18/10/2022)

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YOUTUBE, MCFLY ET CARLITO, « Concours d’anecdotes VS le Président de la République » in YouTube [en ligne], https://www.youtube.com/watch?v=neqCdyadqFA, consulté le 22/10/2022

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